Les vins bio n'ont une existence officielle que depuis 2012 suite à un règlement européen. On entend par "Bio", les vins labellisés (AB, Demeter, Ecocert, Biodyvin, Nature et Progrès…), ou au minimum qui sont en conversion bio :
- Ces vins ne contiennent pas de produits chimiques, tels que pesticides, fongicides, herbicides et arachnicides de synthèse, ni d’OGM…. (au contraire de la viticulture traditionnelle).
- Les vignerons sont les premières victimes de leurs épandages. Leur travail est de soigner la vigne, et de préférence en préservant leur santé. Il s’agit d’un choix éthique.
- L’usage répété de produits tels que pesticides, insecticides, désherbants…finit par appauvrir les sols, les vider de leurs organismes vivants. Or, l’interaction entre le sol et la vigne est un facteur majeur pour la qualité des raisins et donc du vin. La vigne a besoin d’une terre vivante pour développer ses racines et révéler les saveurs de la terre. L’usage de produits chimiques pose le problème de la pérennité.
Le patrimoine du vigneron, c’est son sol.
Aujourd’hui pas moins de 20% des surfaces de culture des vignes sont convertie au bio, et ce chiffre ne cesse de croître (voir Evolution et perspectives).
Nous avons aussi constaté, lors de nos rencontres avec les vignerons, que leurs réflexions en rapport avec leurs modes de culture, ne s’arrêtent pas juste au bio, mais s’étendent en réalité à l’ensemble des facettes de leur métier, allant de la vigne à la vinification, stockage, élevage, mise en bouteille, etc.
Ces réflexions fortes ont pour conséquence la production de vins de haute qualité.